
Depuis plusieurs mois, les grandes banques s’intéressent très vivement à la technologie blockchain, notamment pour la manière dont elles pourraient l’utiliser dans le cadre des marchés financiers et des opérations interbancaires.
Pour quels usages ?
En effet, la plupart des grands secteurs d’activité sont très intéressés par cette technologie qui constitue une véritable révolution dans la mesure où le blockchain n’est ni plus ni moins qu’un nouveau système d’échange qui est réputé comme étant inviolable.
Ainsi, les banques voient dans le blockchain un moyen pour elles de repenser totalement leurs échanges, notamment dans le sens d’une meilleure fiabilité de ces derniers mais aussi d’une traçabilité garantie. Par ailleurs, l’aspect sécurisation est évidemment au cœur de l’intérêt du blockchain dans la mesure où celui-ci est réputé comme étant exempt de faille. De plus, c’est aussi d’un point de vue économique que les banques y voient leurs intérêts car cette technologie leur permettra d‘effectuer des échanges plus rapides, plus sécurisés mais aussi avec un nombre d’intermédiaires qui sera grandement réduit, ce qui constituera donc une économie certaine pour elles, comme par exemple vis-à-vis de leurs coûts de fonctionnement et d’infrastructure.
Une technologie encore sous-exploitée
Comme le souligne le site detective-banque.fr, les banques se sont ainsi mises en alerte pour tenter d’anticiper l’évolution technologique qui était en train de se mettre en place afin de pouvoir en tirer le maximum de plus-value mais aussi et surtout de ne pas être à la traîne vis-à-vis de ce sujet. La dernière démarche des grandes banques à cet égard a été de mobiliser des équipes en vue de participer à un projet de recherche commun sur le sujet du blockchain, par l’intermédiaire de la start-up « R3 », qui centralise actuellement de nombreux travaux sur les virtualités possibles qu’implique cette nouvelle technologie.
Plus particulièrement, ce qui intéresse surtout les banques c’est d’essayer d’exploiter le blockchain dans un maximum de process afin de pouvoir en tirer le plus de bénéfices possible, notamment dans l’univers des marchés financiers ou encore des procédés d’échanges entre les banques. Très peu d’informations circulent pour le moment autour des résultats de ces travaux collaboratifs entre les banques, mais selon plusieurs sources proches de la start-up, des premiers éléments pourraient être communiqués à partir de la fin du premier semestre de l’année 2017.
Étant donné le caractère récent de cette technologie, on peut s’attendre à une véritable multiplication de son utilisation dans la banque, la finance mais aussi de nombreux autres domaines où les thématiques de la rapidité et de la sécurité en matière d’échanges demeurent fondamentales.